« Vous savez, nous, on attend les papiers. On attend, on attend. C’est tout. » Pascale Giffard-Bouvier, ergothérapeute, se souvient des paroles de ce résident du centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) dans lequel elle proposait des ateliers. La professionnelle veut croire qu’il y a plusieurs manières de vivre cette attente : « Elle peut-être cruelle, ponctuée de cauchemars, vécue comme une apnée… ou être remplie d’activités. » Depuis mai 2019, des ergothérapeutes comme elle tiennent des permanences dans des Cada ou des hébergements d’urgence pour demandeurs d’asile (Huda), dans le cadre du programme de recherche-action « Fasda » (Faciliter l’accès aux soins psychiatriques pour les demandeurs d’asile) lancé fin 2018 par des psychiatres de l’établiss
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