Depuis leur création dans les années 1970, les CMP (Centres Médico-Psychologiques) ont été pensés comme le « pivot du secteur infanto-juvénile ». Mais vont-ils pouvoir continuer à assurer cette mission de service public ? C’est la question posée le 7 février à Paris, dans le cadre du rendez-vous annuel des Carrefours de la pédopsychiatrie.
L’enjeu est de taille. Lieux de prévention, de diagnostic et de soins précoces en santé mentale, les 1 500 CMP existants en France accueillent gratuitement chaque année quelque 400 000 enfants et adolescents. « Nous n’en pouvons plus. En Haute-Garonne, 1 600 enfants sont en attente d’un rendez-vous, et nous ne sommes pas la région la plus mal dotée », alerte le professeur Jean Philippe Raynaud, chef du service universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
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