Certes, on observe que les gens à la rue développent des problèmes de santé mentale, mais ces troubles sont « désajustés » des diagnostics psychiatriques standard. Dans cette situation, il faut donc faire attention à ne pas renvoyer ces problèmes à une psychopathologie, alors que l’environnement de la rue est surdéterminant. Il n’y a pas non plus de « qualification psychiatrique » qui mènerait directement les gens à la rue, quand bien même certains troubles comme la bipolarité ou la schizophrénie entraînent une désocialisation importante. Et parmi les sans-abri ayant des troubles psychiatriques, il y a de nombreux laissés-pour-compte de la désinstitution
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