Bipolarité, schizophrénie, dépression chronique… En France, les troubles psychiques sont la première cause d’invalidité et la deuxième cause d’arrêt maladie. Et si environ 60 % des personnes fragilisées par une pathologie mentale travaillent, elles ont deux à trois fois plus de risque d’être au chômage que les personnes en bonne santé. Comment les aider à trouver un emploi ou à s’y maintenir ? C’était le thème du colloque « Dialogue sur la santé mentale dans les organisations », organisé à Paris le 17 janvier par l’association Club House, spécialisée dans l’accompagnement de ces personnes (voir interview). Un enjeu de taille, car, pour le psychiatre Bernard Pachoud, « travailler est possible pour la majorité des personnes en situation de handicap psychique. Cela paraît banal de dire ça aujourd’hui. Ma
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