« La comparaison historique porte sur la médicalisation qui a accompagné, à la fin des années 1990, la mutation des maisons de retraite en Ehpad du fait de l’accueil de résidents de plus en plus dépendants. Dans la situation actuelle, les besoins croissants en matière de soins “psy” justifient un renforcement des moyens… sans faire appel à une psychiatrisation de ces établissements ! En contraste, il existe un manque de considération des pouvoirs publics pour cette problématique.
Si l’on additionne la part de manifestations anxio-dépressives présentes chez près de 40 % des résidents – 50 % chez les résidents psychotiques –, les troubles psychiatriques réactionnels ou liés à une pathologie évolutive, les altérations cognitives à expression bruyante du fait de troubles psycho-comportementaux, c’est plus de trois résidents sur quatre qui souffrent de troubles psychiatriques au sens large. Le psychiatre
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