Seul un migrant en situation irrégulière éligible à l’aide médicale d’état sur deux (49 %) a recours à ce dispositif pour accéder aux soins, révèle une étude de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé et de l’université de Bordeaux publiée le 27 novembre(1).
Réalisée en 2019 auprès de 1 223 étrangers qui peuvent prétendre à l’AME, l’étude met en évidence un taux de non-recours supérieur à celui estimé pour l’ex-CMU-C et comparable à celui estimé pour l’ex-aide à la complémentaire santé (ACS). « La plupart des migrants ont peu de connaissance de l’AME et n’ont pas tous la capacité à se saisir d’un dispositif complexe », note l’étude. « Même après cinq années ou plus de résidence en France, 35 % […] n’ont pas l’AME ». Selon l’étude de l’Irdes, 7 pers
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