La réponse est insuffisante même si elle permet un certain nombre d’avancées, notamment sur la question de la formation des policiers, des juges, des professionnels de santé ou encore dans l’Education nationale. En revanche, sur l’hébergement et l’accompagnement des victimes, on est en deçà de ce que l’on aurait souhaité.
La charte de meilleure coopération entre les services intégrés d’accueil et d’orientation (Siao) et le 3919, qui va être mise en place, peut contribuer à l’amélioration de la réponse, notamment par l’identification d’un point de contact spécifique et par une ligne directe entre le 3919 et le 115. Mais nous regrettons que cette charte n’intègre pas de moyens pour former les écoutants du 115 alors qu’il est important de pouvoir détecter une situation potentielle de violence. De plus, la dernière question, qui est la plus importante, est que nous aurons beau avoir tous les bons outils de coordination, si, à la fin, il n’y a pas assez de places de qualité pour héberger les personnes en grande urgence et en grand
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