Cofinancée par la direction générale de la cohésion sociale et la Fondation Scelles, une étude, publiée fin octobre et menée par les sociologues Jean-Philippe Guillemet et Hélène Pohu, a examiné la mise en œuvre et les premiers effets de la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées, dans quatre villes tests : Bordeaux, Narbonne, Strasbourg et Paris, entre janvier 2018 et juillet 2019.
Les constats de l’étude ? La loi est diversement appliquée selon les villes étudiées, allant de la faible appropriation narbonnaise à la forte appropriation et application parisienne, en passant par les « modèles » intermédiaires de Bordeaux et Strasbourg, où des éléments de la loi sont appropriés et d’autres moins. « Malgré une accélération nette et chiffrée sur les 18 derniers mois, la mise en œuvre de la loi demeure très inégale et hétérogène en fonc
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?