Ces 14 000 places correspondent à une stricte reconduction du plan d’hébergement hivernal 2018-2019. C’est largement insuffisant, alors que l’on note une augmentation du nombre des personnes à la rue, une augmentation du public « traditionnel » de grande pauvreté, hommes ou femmes isolés, mais également des familles à la rue. A Paris, le Samu social a noté une augmentation des appels au 115 des personnes en famille sans obtenir de place, et un triplement des appels sur une journée au mois d’octobre par rapport aux quatre dernières années. La crise de l’accueil des personnes migrantes, faute de places, se reporte sur l’hébergement généraliste. A la saturation du 115 et des centres d’accueil s’ajoute le développement de bidonvilles, de squats et de campements dans les grandes villes comme Paris, Nantes, Toulouse, Bordeaux. On compte près de 20 000 personnes regroupées dans des campements de f
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?