Ce colloque sur « la santé mentale et la protection de l’enfance », organisé par la Ligue française pour la santé mentale (LFSM), posait la question de l’intégration de la santé mentale dans les politiques de protection. Pour illustrer la légitimité de cette interrogation, José Fernandez, directeur de la LFSM, a introduit les débats : « Lorsque la question de la santé des enfants est abordée, parents et professionnels de la protection de l’enfance font souvent référence au carnet de santé qui consacre 98 % de ses items à des questions de santé physique. » S’il est judicieux de surveiller la courbe de croissance, « ces données ne rendent pas compte de l’état de santé mentale de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte en devenir », poursuit-il. Ce constat pose donc un questionnement sur l’évaluation du contrôle des émoti
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