Ce livre est un aboutissement. Après ma réflexion sur la pédagogie et la philosophie sociales, il était logique que j’aille du côté de la précarité en tant que phénomène social majeur. Il y a urgence, car la situation ne bouge pas : ce qui était vrai il y a quinze ans l’est toujours aujourd’hui, quels que soient les gouvernements, les institutions, les tentatives de réforme des pratiques… Or je suis convaincu que les travailleurs sociaux ont besoin de philosophie. Avoir une pensée organisée et concrète est la seule manière de pouvoir opérer sur des réalités. Ce n’est pas le cas aujourd’hui dans les pratiques : le seul fait d’être sur le terrain ne permet pas d’agir, mais uniquement de réagir. On n’opère que sur ce que l’on comprend bien. Pour que la société puisse se pen
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