« Il ne peut y avoir de politique du grand âge de qualité sans professionnels en quantité suffisante, bien formés et valorisés de façon adéquate. C’est le socle de toute politique du grand âge. » Par ces deux phrases, Dominique Libault, président du Haut Conseil du financement de la protection sociale résume, dans son rapport sur le « grand âge et l’autonomie », remis en mars dernier(1), tout l’enjeu du secteur de la gérontologie. Aujourd’hui, le socle des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) – et celui des services d’aide et de soins à domicile – vacille du fait d’un manque de personnel combiné à de fortes difficultés de recrutement, notamment d’aides-soignants (Ehpad et services de soins infirmiers à domicile [Ssiad]). Conditions de travail difficiles, faibles rémunérations, fort absentéisme, taux d
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