Créée par la Conférence des Présidents de l’Assemblée nationale, le 9 mars dernier, la mission d’information sur l’Aide sociale à l’enfance (ASE) a rendu ses conclusions le 3 juillet dernier, après plus de trois mois de concertation durant lesquels de nombreuses auditions ont été menées, en commençant par le témoignage de plusieurs anciens enfants confiés à l’ASE, ainsi que quelques déplacements. Concernant ces visites sur le terrain, Perrine Goulet, la rapporteure de cette mission, elle-même ancienne enfant placée, a regretté les difficultés de ses membres à être accueillis par les conseils départementaux ou à se rendre dans des foyers, arguant que ce manque de transparence suscite des questions.
Suite à ce travail, cette mission parlementaire – composée de 23 députés – a rendu ses conclusions. Dans un premier temps, un constat, peu flatteur et peu surprenant, est dressé, qui s’appuie sur les défaillances structurelles du système : « ruptures dans les parcours de vie des enfants quand prévaut la préservation d’une autorité parentale chancelante, absence quasi générale de tout soutien psychologique ou de suivi médical rég
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