Les travailleurs sociaux confrontés à l’accompagnement de ces personnes savent combien il faut savoir négocier, apprivoiser l’autre, être souple, prendre du temps car les solutions sont longues à mettre en place. Ce type de prise en charge soulève des questions éthiques, c’est-à-dire de conscience, autant que pratiques. L’évaluation des actions est délicate entre en faire trop ou trop peu, entre le risque d’interventions intrusives au domicile et la non-assistance à personne en danger. Le travailleur social doit éviter d’intervenir seul et doit chercher à recourir à d’autres professionnels. La prise en charge est longue, compliquée et il n’y a pas de solutions immédiates, d’où l’intérêt d’avis et de regards autres et du partage d’expériences. S’il y a une parenté dans les différentes formes prises par l’incurie, on observe toutefois une variét�
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