Comment vit-on la ville quand on est en situation de handicap mental ou psychique ? Comment s’y repère-t-on ? Quel type de logement faudrait-il imaginer pour que l’inclusion ne soit pas un vain mot ? Deux architectes toulousaines, Océane de Matos et Mélanie Barrès, se sont penchées sur ces questions et ont développé une approche sensorielle de l’architecture pour concevoir des espaces adaptés à tous. Pour entendre les personnes psychiquement fragiles, mal à l’aise avec les mots et les concepts, elles ont élaboré des outils qui les aident à exprimer leur ressenti.
« Nous pensons que le handicap est une richesse pour repenser le cadre de vie à destination de tous les habitants », souligne Océane de Matos. Personnellement sensibilisée au handicap – âgé de 19 ans, son frère Thiefaine est trisomique –, elle a également été accompagnatrice de séjours adaptés pendant ses huit année
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