Si les associations d’aide aux migrants ont tenu une conférence de presse, jeudi 27 juin, c’est d’abord pour faire entendre leur épuisement et leur colère face au nombre croissant d’exilés à la rue et face aux violations répétées de leurs droits. Ils dénoncent le durcissement des conditions d’accès à l’hébergement, notamment à travers le tri des personnes, qui se serait généralisé sur tout le territoire. « Les modalités d’accueil sont dégradées pour faire baisser la demande d’asile dans notre pays. C’est le raisonnement qui nous est fait », souligne Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS).
De fait, aujourd’hui, moins d’un demandeur d’asile sur deux obtient une place d’hébergement dans le dispositif national d’accueil, alors même que la directive « accueil »
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