A Londres, Goska a pris en photo son ombre sur le pavé, précisant qu’il s’agissait là d’un symbole : pour certaines personnes, elle était devenue invisible, « comme une ombre de son soi d’avant ». A Toronto, Roberta a fait le portrait un peu flou de son amie aux dreadlocks grises, paupières closes et sourire serein devant un parc, et l’a appelé « Dreaming with the trees » (« Rêver avec les arbres »). A Budapest, Dorá s’est contenté de photographier sa paire de chaussures fleuries au bord de l’eau. Expulsés de leur logement, son mari et elle ont survécu un temps dans le métro, avant de retrouver un travail. Ce jour-là pourtant, elle avait « le sentiment qu’il n’y avait aucune issue à sa situation ». Ces photographies ont été exposées à Lyon,
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