Il est 19 heures, et les rues de Rennes se vident peu à peu du flot continu d’automobilistes pressés de rentrer chez eux. Les médiateurs d’Optima, eux, se préparent à une nouvelle nuit de travail. Dans les locaux de l’association, ils sont neuf – sept hommes et deux femmes – assis autour de la table de réunion, prêts à recevoir les consignes pour les prochaines heures. En tant que coordinateur, Gianny Debese, ancien agent de sécurité, lance la réunion : « On a une commande du bailleur pour passer dans les halls à la suite de problématiques de squat. » Un responsable opérationnel a pris soin de construire en amont la feuille de route avec des priorités d’actions et de visites. Un certain nombre d’interventions sont donc déjà programmées en début de so
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