Denis Piveteau recadre le débat. Si l’auteur du rapport « Zéro sans solution » est venu s’exprimer longuement lors des Assises nationales du handicap, c’est avant tout pour rassurer le monde médico-social à l’heure de la réponse modulaire. Pour lui clamer que le « virage inclusif » ne sera pas une sortie de route pour les établissements. « On voit monter cette idée qu’il y a un choix à faire », débute le conseiller d’Etat. « Entre, d’un côté, la reconnaissance de la capacité d’une personne handicapée à être actrice de sa vie en allant vers le droit commun, au risque de perdre ou de fragiliser des alternatives courageusement gagnées par l’histoire du médico-social. Et l’alternative de conserver un haut niveau de protection de soutien mais au prix du maintien, du confinement dans un environnement spécialisé de service qui obligerait la personne à voir de l’extérieur une vie sociale à laquelle elle ne participerait pas vraiment. »
Un non-sens, pour Denis Piveteau, qui refuse d’opposer libertés et protections, considérant ainsi que placer un curseur entre ces deux supposés opposés bi
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