Dans son écriture des missions de l’aide sociale à l’enfance, la loi de 1986 pose la nécessité de collaborer avec la famille(1). En 2002, une nouvelle loi détaille les outils pour traduire dans les actes cette façon neuve de travailler avec les parents. Ils ont pour visée d’impliquer concrètement les détenteurs de l’autorité parentale et les mineurs dans la vie de l’institution. Le conseil de la vie sociale (CVS) s’inscrit dans cette perspective. Il représente cette part démocratique où chacun peut mettre sa pierre à l’édifice, toujours dans l’intérêt de l’enfant.
Pourtant, comme le souligne le rapport du Conseil supérieur du travail social en mars 2015, le travail avec les parents reste souvent “un discours obligé, convenu”(2). Alors comment “associer les personnes bénéficiaires des prestations au fonctionnement de l’établissement o
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