Le public est resté cloué sur place à la fin du discours d’Olivia Odola, le 11 avril, dans une salle de l’Assemblée nationale. Le Comité contre l’esclavage moderne (CCEM) organisait une journée d’échanges à l’occasion de ses 25 ans d’existence. « Aujourd’hui j’habite chez moi, je suis mariée, j’ai un enfant », a conclu Olivia. « Désormais, je travaille pour l’aide sociale à l’enfance comme assistante familiale. » Olivia est une ancienne victime d’esclavage domestique – en termes juridiques, de traite des êtres humains à des fins d’exploitation par le travail. Partie à 14 ans du Togo pour travailler chez un couple en région parisienne, elle réalise pendant un an toutes les corvées ménagères, s’occupe du bébé, subit la violence de la mère. Cette dernière oblige l’adolescente à dor
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