« La nomination d’un secrétaire d’État en charge de la protection de l’enfance peut satisfaire certains. Elle mérite une analyse froide pour en évaluer la portée.
D’abord, il fallait qu’il y ait le feu au lac pour que le haut-commissaire à la protection de l’enfance promis pour la mi-décembre se transforme en secrétaire d’Etat : on se devait d’aborder sous l’angle politique un dossier très politique qui risque, s’il explosait, d’éclabousser les départements, mais déjà l’Etat, les citoyens étant peu au fait des astuces de la décentralisation. De fait, sans nier les compétences qu’ils déploient au quotidien, les services – publics comme associatifs – et leurs acteurs sont au taquet quantitativement, mais encore sont confrontés plus que jamais à des situations délicates, sinon tendues, auxquelles s’ajoute la pression, et donc la tension, que fait peser la question des mineur
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