Rapporteure spéciale de l’ONU sur le droit au logement décent, Leilani Fahra s’est rendue, du 2 au 11 avril, dans les quatre coins de la France : Paris, Clichy-sous-Bois, Marseille, Toulouse, Calais, Grande-Synthe… Pour sa dernière année de mission, et alors qu’elle a parcouru « les pires bidonvilles d’Inde ou d’Egypte », la juriste canadienne l’assure : « C’était l’une des missions les plus chargées en émotion de ma carrière. » Elle a soulevé en préambule une série de « contradictions ». Intéressée depuis longtemps par le dispositif du droit au logement opposable (Dalo), un modèle législatif « très en avance » par rapport aux autres pays, elle affirme repartir avec « une certaine désillusion ». « J’ai rencontré beaucoup de personnes concernées par le Dalo mais qui attendent depuis dix ans, alors que la
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