« Partout où elles vont, certaines femmes trouvent portes closes. » En une phrase, Armelle Andro, professeure en sociologie et démographie à l’université Paris 1, a résumé la situation de ces femmes migrantes précaires, qui peinent à passer les portes des hôpitaux, des cabinets médicaux ou des centres de santé de la PMI. Invitée à échanger lors d’un colloque sur la santé des personnes migrantes, organisé le 2 avril par le Samu social de Paris et la Fédération des acteurs de la solidarité Ile-de-France, elle a présenté, avec Mireille Eberhard, docteure en sociologie, les premiers résultats de l’étude « Dsafhir » portant sur l’accès aux droits et à la santé des femmes hébergées en hôtel. Cette étude vise notamment à mieux identifier les risques spécifiques que rencontrent les femmes migrantes et réfugi
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