DANS UN APPARTEMENT STRASBOURGEOIS PRÊTÉ PAR LE SERVICE D’INVESTIGATION ÉDUCATIVE (SIE), une dizaine de travailleurs sociaux de quatre institutions d’éducation en milieu ouvert se retrouvent un mardi midi par mois pour réfléchir sur leurs pratiques. Aujourd’hui, une éducatrice propose d’aborder la question de la parole écrite. Dans leur milieu professionnel, les magistrats attendent d’eux des rapports les plus complets et détaillés possible. Si leur mission est d’aider les juges à la compréhension des situations, faut-il tout dire ? A l’heure de la transparence, les concernés ou leurs familles peuvent aussi lire ces écrits. La parole de l’éducateur dans ces rapports a donc deux destinations. Ce qui implique de se méfier du mésusage de l’écrit : « Le vocabulaire professionnel peut aussi trouver une signification triviale, prévient le psychanal
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?