CÉLINE BOUSSIÉ A ENCORE LES LARMES AUX YEUX QUAND ELLE ÉVOQUE SON HISTOIRE. Mais elle ne regrette rien : « Cela m’a coûté cher, pourtant, je préfère être à ma place plutôt que de n’avoir rien dit. Le matin, je peux me regarder dans le miroir, c’est inestimable ! » Sa faute ? Avoir dénoncé les mauvais traitements infligés aux enfants, adolescents et jeunes adultes polyhandicapés de l’institut médico-éducatif (IME) de Moussaron, à Condom (Gers), où elle travaillait.
Engagée en 2008 comme monitrice remplaçante dans cet établissement privé financé par des fonds publics qui accueille 80 pensionnaires, cette mère de deux enfants remarque d’emblée certains dysfonctionnements. « Au début, j’étais à la pouponnière et je m’étais aperçue qu’en les lavant, les tout-petits dont les membres sont recr
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