« ON AVAIT L’HABITUDE DE DIRE QU’IL N’ÉTAIT PAS BON D’ÊTRE UN HOMME À LA RUE parce que la priorité était donnée aux femmes seule ou avec enfants. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. » Pour Houda Merimi, référente médicale France à Médecins du monde, la gestion des budgets destinés à l’hébergement a eu un impact sur la situation des femmes et des familles précaires : elles sont aujourd’hui beaucoup plus présentes dans les rangs des sans-abri qui passent la nuit dans les rues, faute de place dans les centres d’hébergement, les hôtels et les autres structures d’accueil.
Les femmes à la rue sont longtemps restées invisibles : peu présentes dans les centres d’hébergement, peu visibles dans l’espace public, elles étaient peu prises en compte dans les statistiques et, par conséquent, par les po
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