Actuellement, c’est le règne de la confusion. On a, d’un côté, des débats politiques très forts entre l’Etat et les départements et, de l’autre côté, une militance très importante, tant chez les avocats ou les magistrats que dans des associations en faveur des MNA [mineurs non accompagnés]. Intervenir dans ce climat émotionnel extrêmement conflictuel et un peu exacerbé pose un certain nombre de difficultés. Ce à quoi s’ajoute une multiplication des dossiers qui concernent les MNA. Preuve en est à la cour d’appel de Paris, qui, en cinq ans, a vu la part de ces dossiers passer de 5 % à 25 %, alors que l’activité générale de la cour a été multipliée seulement par deux (de 500 à plus de 1 100 dossiers). Une spécificité qui n’a pas d’impact sur les jugements car, pour le juge des enfants, la prob
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