« LA MUTUALISATION DES ASTREINTES D’INFIRMIERS DE NUIT EN EHPAD EST UNE MESURE POSITIVE, mais qui ne suffira pas à améliorer la prise en charge des soins des résidents. Nous souhaitons également une augmentation de la présence du personnel de jour. C’est surtout sur l’accompagnement de la fin de vie, où l’on sait qu’il n’y a pas d’hospitalisations à mettre en œuvre, que l’infirmier d’astreinte pourrait soulager les aides-soignantes qui n’ont pas réglementairement les compétences ou le pouvoir de délivrer des traitements. Un aide-soignant pourrait, par exemple, recourir à un infirmier de nuit en cas de décompensation cardio-respiratoire d’un résident en fin de vie ou pour augmenter un traitement morphinique. Les Ehpad qui ont un Gir moyen pondéré (GMP) et un pathos moyen pondéré (PMP) très faibles auront peu recours à ce dispositif. Un Ehpad en plein centre-ville avec la possibilité d’intervention de SOS Médecins n’aura pas les mêmes besoins qu’un Ehpad de territoire rural. Certains médecins coordonnateurs sont encore réticents, considérant que les infirmiers de nuit ne connaîtront pas les résidents ni la structure. Mais pren
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