En région francilienne, entre un quart et un tiers des places prévues sont aujourd’hui débloquées. La campagne d’appel à projets a démarré plus tôt que l’an passé, avec une volonté d’anticiper. Mais nous sommes dans un retour en arrière puisqu’on recrée des accueils de nuit, des plateformes équipées de lits picot, des gymnases : les conditions d’hébergement des personnes se dégradent. Nous sommes tous d’accord pour dire qu’il vaut mieux avoir un toit sur la tête plutôt que de dormir dehors. Mais quel est notre niveau d’exigence ? Tout n’est pas possible. Par exemple, faire cohabiter des familles avec enfants avec des hommes seuls est source de dangers. La question est d’arriver à créer des conditions où l’intimité des personnes est respectée, même avec de l’hébergement provisoire.
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