C’est ma pratique de généraliste depuis de nombreuses années. J’ai vu souffrir beaucoup de mes patients ainsi que certaines personnes de ma famille, dont je n’arrivais pas à soulager les douleurs malgré les médicaments à ma disposition. C’était insupportable ! Donc, dès que la loi a été promulguée en Belgique, en 2002, je me suis dit que, dans certains cas, quand je sais que la personne est condamnée, je n’abrège pas sa vie mais son agonie. Ce n’est pas un abandon de soins mais le dernier soin. J’ai reçu une éducation religieuse, mais je ne suis pas devenu médecin pour assister à la déchéance et à la souffrance de mes patients. Un médecin n’est pas un juge, il doit essayer de se mettre à la place du malade et se demander ce qu’il ferait
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