DIX ANS APRÈS L’ENTRÉE EN VIGUEUR DE LA LOI DU 5 MARS 2007 RÉFORMANT LE DROIT DES PERSONNES PROTÉGÉES, les pratiques tutélaires suscitent de nombreuses recommandations, et même des propositions de réécriture de la loi. Les rapports du défenseur des droits (2016) et d’Anne Caron-Déglise, avocate générale à la Cour de cassation, témoignent que le sujet passionne et inquiète parfois. En lien avec la Convention internationale du droit des personnes handicapées (Organisation des Nations unies, 2006), le développement de l’accompagnement des personnes protégées dans la prise de décision est devenu l’axe prioritaire d’intervention des mandataires judiciaires à la protection des majeurs afin de rendre effective l’autonomie des personnes les plus vulnérables. Mais comment s’y prendre ? A-t-on les moyens de cette “politique de service public” ?
Partons d’un cas d’espèce pour montrer les difficultés de l’analyse et de l’intervention, avant d’en induire les logiques d’action que c
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