A la microcrèche sociale Le P’tit Home, à Strasbourg, il est 9 h 30. L’heure d’arrivée des enfants… Dans la salle de vie de ce petit appartement, quelques bambins jouent déjà. La mère d’Ola doit filer à son cours de français. Elle prend néanmoins le temps de se présenter dans le bureau de l’équipe. Amina est nigériane. Avec sa fille, elle est hébergée dans un foyer Adoma, conçu à l’origine pour accueillir les travailleurs immigrés. « Quand je suis arrivée en France en 2016, je ne parlais pas français, tous les rendez-vous étaient difficiles, se souvient la jeune femme. J’étais isolée et dépressive. Et j’étais tout le temps avec ma fille. » Avec émotion, elle confie son soulagement, pour elle comme pou
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