Après deux navettes parlementaires et des débats législatifs mouvementés, l’Assemblée nationale a finalement eu le dernier mot concernant le texte « immigration maîtrisée, asile effectif et intégration réussie », comme le prévoit la Constitution. La loi communément appelée « asile-immigration » a été adoptée le 1er août, par une assemblée pour le moins clairsemée(1).
La controverse avait commencé dès le premier examen du texte : les sénateurs, tout en refusant le raccourcissement du délai de recours devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), voulaient faciliter le renvoi des personnes en situation irrégulière. Ce délai a finalement été maintenu à un mois, mais la demande d’a
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