A chaque période de grande chaleur estivale, le spectre de la canicule meurtrière de 2003 resurgit. Quinze ans après, cette catastrophe sanitaire et sociale reste ancrée dans les mémoires comme un traumatisme national. Un électrochoc pour les professionnels du secteur social et médico-social.
Cette canicule, la plus grave jamais observée en France, a fait 15 000 décès supplémentaires par rapport à la mortalité habituelle de cette période de l’année. Précisément, 14 802 victimes entre le 1er et le 20 août. L’été 2003 a été le plus chaud jamais observé depuis 1950. La France a été avec l’Italie le pays le plus touché par cette vague de chaleur caniculaire qui s’est étendue sur une grande partie de l’Europe.
La canicule a été exceptionnelle à
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