Ils se racontent la scène comme des vieux souvenirs de copains, de ceux qui jalonnent les épopées collectives et forgent l’esprit de camaraderie. Sans vanité, aucune. Qu’Olivier Py, le célèbre directeur du Festival d’Avignon, ait été bouleversé par leur spectacle, ému aux larmes lorsqu’il est allé à leur rencontre après la représentation, en 2016, de Ludwig, un roi sur la lune ne les impressionne guère. Au contraire, à l’heure de remonter sur les planches de la Cité des papes, les comédiens de l’ESAT (établissement et service d’aide par le travail) de Morlaix (Finistère) attendent le metteur en scène au tournant. « Quand Olivier Py est entré dans les loges, il y a deux ans, i
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