« Objectifs purement quantitatifs assis sur des besoins mal définis », « calendrier irréaliste », « cofinancements incertains »… Dans un rapport publié le 4 juillet, la Cour des comptes décortique la politique de formation qui a été menée à l’égard des demandeurs d’emploi après la crise de 2008, et le constat est sans appel.
Si, depuis 2013, des plans ont été mis en place pour réagir à la montée du chômage – passé de 7,4 % de la population active en 2008 à 10 % en 2015 – en se concentrant sur l’augmentation du nombre de stages de formation, aucun n’a réellement permis d’inverser la tendance. Pire, le dernier d’entre eux, le « Plan 500 000 formations supplémentaires » mis en place en 2016 sous le quinquennat Hollande concentre, selon les magistrats auteurs du rapport, « de nombreux exemples de ce qui ne devrait pas être fait ». Après un « Plan 3
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