Si l’on en doutait encore, cette 11e édition des Assises nationales de la protection de l’enfance, l’a cruellement rappelé : le désarroi des professionnels est bel et bien une réalité. Et l’événement en a fait les frais dès l’ouverture. Non contents d’avoir négocié une dizaine de minutes d’expression à la tribune, les syndicats, réunis sous la bannière du Collectif de la protection de l’enfance en Loire-Atlantique et rejoints par des salariés du Maine-et-Loire, ont livré un bras de fer avec les forces de l’ordre. Pendant deux heures, tout accès à la Cité des congrès est resté interdit, pour les manifestants comme pour les congressistes. Au cœur des revendications : le manque de moyens, le délitement des conditions de travail et la logique des appels à projet qui concourt, selon eux, à une « m
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