« L’emploi accompagné repose sur un ménage à trois, entre le patron, le handicapé, et le tiers extérieur qui permet de maintenir une bonne relation dans la durée. » Cela va sans dire, mais cela va mieux en le disant. Et le dire était précisément l’objet de la table ronde intitulée « En entreprise, un capital humain à préserver » où Jérôme Gallois, directeur du Centre d’accompagnement et de formation à l’activité utile, en compagnie d’autres intervenants, a pu s’épandre sur l’importance du rôle de l’accompagnateur. « Certaines entreprises sont encore bloquées au XXe siècle, en croyant qu’être sérieux c’est travailler sans prendre le temps de discuter. » Un obstacle à l’efficacité du suivi dans le temps de la personne accompagnée, qui est pourtant déterminant pour son intégration dans l’entreprise. « Il faut pouvoir mesurer l’évolution de la personne et alerter le tuteur externe en cas de problème », poursuit Jérôme Gallois, « cela permet d’éviter les risques de régression, et de pouvoir intervenir rapidement en cas de conflit ».
Pour favoriser l’intégration de la personne accompagnée dans l’entrep
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