Pour Abdoul-Kader, l’aventure a commencé en 2004. Des médecins de Médecins sans frontières, en mission aux Comores, lui détectent du diabète ainsi qu’une maladie inflammatoire chronique intestinale, mettant des mots sur des souffrances physiques endurées depuis deux ans. « Ils m’ont dit que pour résoudre le problème, il fallait partir d’ici, soit pour Madagascar, soit pour l’Europe », raconte l’intéressé. En arrivant à La Réunion après une évacuation sanitaire, Abdoul-Kader se retrouve confronté aux difficultés des étrangers dans son cas. Seul à l’hôpital, face à des médecins dont il ne comprend qu’à moitié la langue, inquiet de l’avenir. On lui apprend qu’il est trop maigre pour être opéré, et qu’il faut qu’il rentre chez lui ou que
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