En 1968, j’étais cheffe de clinique en gériatrie. J’ai connu des salles d’hospice où il y avait 40 lits les uns à côté des autres et trois lavabos dans un couloir. Ces établissements récupéraient les personnes âgées plutôt indigentes et les personnes handicapées vieillissantes. Fort heureusement, progressivement, il y a eu une médicalisation qui a permis une transformation de ces hospices en unités de long séjour en hôpital. Il y a eu également une amélioration des aides aux personnes âgées. Aujourd’hui, ces aides sont insuffisantes pour les personnes qui sont dans la grande dépendance, mais elles sont tout de même plus conséquentes qu’en 1968.
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