« J’ai l’impression que la fin de la guerre, c’était hier. Beaucoup de choses ont été reconstruites. J’avais jamais vu un marché du travail aussi tendu pour les patrons. Ils n’hésitent pas à débaucher des salariés en augmentant leur salaire de 15 à 20 %. Même moi, qui était parti de rien ou pas grand-chose, j’ai une vie bien plus confortable par rapport à ce que mes parents ont connu.
J’habite avec ma petite famille dans un appartement HLM tout neuf du Petit-Clamart, là où c’est presque encore la campagne. On a une salle de bains rien qu’à nous. Pour un campagnard comme moi, né au « cul des vaches », ça change ! On a même pu se payer le luxe d’acheter une voiture pour partir a
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?