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« On a vraiment tout ce qu’il faut »

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Notre reporter – qui n’était pas né en 1968 – a imaginé les reportages qu’il aurait pu faire cette année-là. Aujourd’hui, il est allé à la rencontre de Francis M., un homme jeune, marié, plusieurs enfants – un « chef de famille », comme on disait à l’époque – cadre moyen dans une entreprise de la région parisienne, qui lui explique comment il vit pendant ces magiques « Trente Glorieuses ».
De notre envoyé spécial en… 1968

« J’ai l’impression que la fin de la guerre, c’était hier. Beaucoup de choses ont été reconstruites. J’avais jamais vu un marché du travail aussi tendu pour les patrons. Ils n’hésitent pas à débaucher des salariés en augmentant leur salaire de 15 à 20 %. Même moi, qui était parti de rien ou pas grand-chose, j’ai une vie bien plus confortable par rapport à ce que mes parents ont connu.

J’habite avec ma petite famille dans un appartement HLM tout neuf du Petit-Clamart, là où c’est presque encore la campagne. On a une salle de bains rien qu’à nous. Pour un campagnard comme moi, né au « cul des vaches », ça change ! On a même pu se payer le luxe d’acheter une voiture pour partir a

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1968-2018

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