« Il me faudra du temps, mais le permis, je l’aurai », acquiesce José Bertin. Ce matin-là, le trentenaire s’installe à bord d’un véhicule à double commande, modèle réservé aux auto-écoles pour l’apprentissage de la conduite. Aucune pédale d’embrayage : la boîte de vitesse est automatique. L’élève règle minutieusement les rétroviseurs et fixe une boule sur le volant afin de faciliter ses manœuvres. Fébrile, il s’apprête à suivre sa onzième heure de conduite, la première sur voie rapide. « Si tu m’écoutes, ça va bien se passer », le rassure d’emblée Christine Poiret, enseignante de conduite et de sécurité routière. José Bertin e
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