Je n’aime pas trop les formules… Mais la philosophie générale du texte est très simple : tendre vers un traitement des demandes d’asile plus court. Il est aujourd’hui trop long, voire indécent, pour ceux qui font l’objet de persécutions, ont subi des exactions, ont fui un pays en guerre… Mais il est aussi trop long pour ceux qui, plutôt issus de l’exode économique, demandent l’asile pour bénéficier d’une forme de protection, de répit. Plus le refus et l’obligation de quitter le territoire français interviennent tard, plus on prend le risque de leur faire subir un nouveau déchirement. Finalement, ce projet de loi s’inscrit plutôt dans la continuité des lois de 2015 et 20
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