Pour Médecins du monde, onze associations et les quelques travailleuses du sexe présentes lors de la présentation, jeudi 12 avril, des résultats de l’enquête menée de juin 2016 à février 2018, la loi de lutte contre le système prostitutionnel est loin d’avoir atteint son objectif.
« Malgré l’intention de protection des personnes affichée par la loi, la majorité des travailleuses du sexe interrogées considèrent que la pénalisation des clients s’avère plus préjudiciable pour elles que l’ancienne mesure de pénalisation du racolage public », souligne le rapport, chapeauté par Hélène Le Bail, chercheuse au CNRS et au CERI.
Avec l’introduction d’amendes de 1 500 €, pouvant aller jusqu’à 3 750 € en cas de récidive, les clients se font plus rares, ce qui pousse les prostituées à travailler
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