Un étranger arrivant sur le territoire a actuellement 120 jours pour faire enregistrer sa demande d’asile auprès du guichet unique de demande d’asile. Au-delà de ce délai, sa demande passe en procédure accélérée. Cela signifie des délais d’instruction très courts, un délai de recours devant la Cour nationale du droit d’asile réduit à 15 jours – donc des conditions de préparation mauvaises – et une audience devant un juge unique. Tout cela ne joue pas en faveur de l’exercice des droits fondamentaux des demandeurs d’asile.
Dans les débats, c’est à peine voilé : l’objectif de cette réduction de délai est de démultiplier les procédures accélérées car, en parallèle, aucun moyen n’est prévu pour amé
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