Il est 16 h 30. Anthony Puvis arrive à la « maison de vie et de partage » Saint-Jean-Paul II, où il habite depuis un peu plus d’un an. Après avoir posé son manteau dans l’entrée, il vient au salon, dit « bonjour » à Brigitte Jobez, l’une des deux maîtresses de maison, aide médico-psychologique de formation. Porteur de trisomie 21, le jeune homme vit dans ce pavillon versaillais avec quatre autres colocataires, dont trois sont trisomiques et le dernier atteint du syndrome de Williams-Beuren (une maladie rare qui associe des problèmes cardiaques et un retard mental). Cette maison de vie et de partage a été fondée par l’association Les Maisons de Saint-Joseph, qui avait déjà ouvert, il y a dix ans, à Versailles (Yvelines), un lieu du même type à destination de jeunes femmes trisomiques. Deux autres résidents, porteurs égale
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