Rebelote. Après celles de 2004, 2009 et 2014, la formation professionnelle va connaître une nouvelle réforme. Un énième toilettage ? Un lifting en profondeur ? Muriel Pénicaud, ministre du Travail – apparemment très inspirée par les astres –, a préféré, le 5 mars, filer la métaphore cosmologique et qualifier, ni plus ni moins, les changements à venir de « big bang », après avoir parlé, quelques jours plus tôt, de « révolution copernicienne sur l’apprentissage ». L’enjeu est de taille, car l’efficacité du système – maintes fois revisité, déboulonné, démantelé – de la formation professionnelle est contestée, de longue date, par de nombreux experts malgré une manne de 32 milliards d’euros par an. Dans un rapport en
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