« Même ceux qui étaient extrêmement enthousiastes à l’arrivée d’Emmanuel Macron à la présidence sont aujourd’hui refroidis. » Ce constat est celui de Patrick Doutreligne, président de l’Uniopss.
« Globalement, 70 % à 80 % des associations étaient très contentes de son élection parce qu’il avait un discours porteur, des idées de changement. Quelques mois plus tard, à la fin de l’été 2017, ce n’était plus que 50 % de satisfaits. Les associations constataient son envie de réforme mais avaient du mal avec l’absence de concertation. Aujourd’hui, il n’y a même plus 30 % de satisfaits. Toutes les grandes fédérations et associations sont unanimes : nous ne sommes pas consultés et nous ne pouvons pas continuer comme ça. »
« Il y a un vrai problème de fond de relations entre le secteur associatif et le gouvernement parce que la consultation est transformée en concertation. Il n’y a pas de coconstruction. Le gouvernement nous dit : “C’est moi qui paye, donc c’est moi qui décide.” Ce n’est pas la bonne méthode. » Une critique émise aussi par Armelle de Guibert, s’exprimant au titre de membre du collectif « Habiter
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