La très grosse différence entre les deux est que lors du dépistage prénatal, si le diagnostic est défavorable, la seule solution proposée est l’avortement, une interruption médicale de grossesse (IMG). Alors qu’avec le diagnostic préimplantatoire, généralement, on a 5 ou 6 embryons et donc de bonnes probabilités d’avoir des embryons qui ne sont pas porteurs de la trisomie 21. On ne va donc transférer que des embryons sains.
Il s’agit d’un choix politique fait il y a déjà de nombreuses années dans pratiquement tous les pays d’Europe. C’est un choix qu’il faut assumer, même si on est à la limite de l’eugénisme. Je dis « à la limite » parce que c’est au couple de savoir ensuite ce qu’il fait de la grossesse. En sachant qu’il y a toujours une pression sociale importante contre le handicap. Mais dans la mesure où l’on est dans une société qui ne fait pas grand-chose pour la prise en charge des handicapés, le choix des parents conduit généralement à une IMG.
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